Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Et Vice Versa...

28 avril 2009

Me revoilà ! C'cool hein?!

Voilà... Un an... Un an voir plus que ce putain de besoin d'écrire ne s'était pas fait ressentir en mon intérieur... Premier signe de mon étouffement prochain. Je suffoque. C'est la merde. Ça (ne) va (plus). J'ai l'impression que tout mon corps crie à l'aide, cœur, estomac, tête, respiration à l'unisson. Je n'ai jamais autant souris. Je crois même que ma vie n'a jamais été aussi belle... Cependant, ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi mal, comme si je me prenais dans la gueule, d'abord tout ce que j'ai surmonté moyennement, ensuite tout ce que j'ai gardé pour moi, et pour finir tout ce que je n'ai pas digéré. Autant dire... Plus de la moitié de ma vie. J'aimerai qu'on m'incise la tête. Qu'on m'incise le cœur. Non, je ne suis pas repartie dans mes idées de mutilation. Cela ne servait à rien. Je ne veux pas l'impression de ne plus souffrir pour quelques heures. Je veux une suppression d'une partie de ces putains de poids qui pèsent trop lourd dans mon pauvre 1m60. Même si ça cicatrise mal... Même si ça part en couille, peut être même, même si c'est plus dur ensuite. Juste pour quelques jours. Quelques semaines si les miracles existes. J'ai besoin d'espoir... D'un peu d'espoir. J'ai besoin de me dire que je vais y arriver, que ça va aller, et non pas d'avoir les jambes qui flanchent rien qu'à l'idée de tout le chemin qu'il me reste à parcourir. J'aimerai être fière de moi comme il y a un temps. Mais c'était alors tellement simple de l'être. C'était les premiers pas de mon couple. Tout allait merveilleusement bien. Aucune dispute. Aucun problème... Puis vient la trahison... Le mensonge... Et bam. « Mais faut le dire, t'étais trop conne ma fille. Après une première démonstration que les contes de fée c'était pas pour toi, tu retombes dans le panneau. Non je le dis, faut vraiment être conne » Quoi qu'il en soit le cercle vicieux recommence... Et ne s'arrête plus. Culpabilisation, manque de confiance, complexe d'infériorité... La sensation d'avoir été trahie par la personne qui m'a sauvé la vie et qui de ce fait sait les conséquences de cet acte est une horreur. Voilà la fin de mes certitudes. On me blessera encore. On me fera mal encore. Et être amoureuse n'épargne pas la douleur. Sauf que voilà... je suis tellement brulée à vif que cette idée me traumatise... Me terrorise... Quitte à être jalouse de tout, d'être paranoïaque, d'arrêter de vivre... Je ne veux plus perdre ce que j'ai... Je ne me suis pas battue pour qu'on m'enlève ce pour quoi je me suis battue avec acharnement, et non sans immenses peines. Je sais que ça ne peut être maintenant. Pas encore. Il faut me laisser le temps... Il faut me laisser le temps de guérir. Seulement... Ma guérison va moins vite que les disputes. Moins vite qu'il le voudrait. Moins vite que je le souhaiterais. Et là encore, je me sens coupable, nulle... Et en même temps... En même temps heureuse d'être avec lui... Puis en même temps blessée de tout ce qu'on me reproche, et que je ne peux changer comme on voudrait que je le change... Alors ça se mélange... Ca fait mal... A ça s'ajoute tout ce que je ne dis pas... Tout ce qui me blesse... Tout ce qui ne va pas... Et au moment même ou j'écris, je sais que si je ne fais rien, c'est pas lui que je vais perdre. C'est moi. C'est moi que je vais laisser sombrer dans le gouffre dont j'ai réussi à me sortir... Durant toutes ces années. A ce jour j'ai l'impression que je vais foutre ma vie en l'air... Que si je ne fais pas ce qu'on me demande, je suis foutue... Seulement ils sont marrants les gens avec leur fais plus confiance, sois plus sociable, confie toi plus, etc... Si je le pouvais, je le ferai... Foutu sentiment d'être vouée à l'échec... J'ai mal aux yeux. Je me demande si au final, à autant pleurer, je ne vais pas finir par les abîmer. Il n'y a qu'à voir la rougeur des vaisseaux, et combien je vois mal... Mais si il n'y avait que ça... Rien que la vue de ces deux petits ronds dans des paupières trop gonflées me font réclater en sanglots. La réalité, dans ces moments là, me saute aux yeux, et je sais que ma détresse y est totale. Je me sens perdue. Je me répète. Mais ce n'est pas grave, il y aura au moins ça de dit. Je ne sais pas qui je suis... Et je ne pourrai pas le savoir avant un bon moment puisque je suis en constant changement de ce qui me constitue. Mes points de répère dans mon caractère sont variants, et c'est plutôt gênant pour quelqu'un qui déjà à la base, ne s'assume pas. Mais bon, soyons honnête. C'est ma faute. Si je savais parler, l'on n'en serait pas la... Je sais dire les conséquences. Je ne sais jamais exprimer les causes qui les ont créés. Si je savais pourquoi... Si je savais exactement ce qu'il en était de ce putain de blocage... J'ai besoin de lui. J'ai vraiment besoin de lui. Là, maintenant. D'une conversation totalement neutre de jugements. D'égal à égal. De torturée mentalement à torturé mentalement. Mais va falloir que je fasse sans. Il n'est sûrement plus torturé et je suppose que lui, il a réussi à enfin mener sa vie sans ses démons. La chance. Moi, il va donc falloir que j'avance, tout en sachant qu'à peine 1/3 de ce que j'exprimerais mal sera compris en tant que ce que je ressens réellement. Ca va aller... C'est pas comme si je me sentais trop seule, non... Comme si j'avais d'hurler STOP et qu'on abrège mes souffrances psychologiques par une balle dans la tête. La encore, rassurez-vous, ce n'est pas mes intentions suicidaires qui reviennent. Ce ne sont que des phrases fortes. Vraiment. Ca va. Qu'est ce que je peux me détester à sourire... A me cacher, toujours. Je suis là, devant mon ordinateur, les yeux inondés de larmes, à suffoquer comme une attardée mentale et je souris. Cherchez l'erreur.. C'est pitoyable. C'est juste que j'ai peur de tomber. De lâcher prise pour de bon. J'ai l'impression que la main qui tenait la mienne a déjà lâcher 4 de mes doigts... Et que le seul qui reste ne pas supporter très longtemps mes 50 kilos et va se retrouver avec ligaments et os pétés. Mais qu'au final, ça fera tout de même bien moins mal que le plat que je vais me prendre et que ma tête qui va s'éclater sur le sol. Ca va. J'assure. Vraiment, ça va. J'arrête de pleurer. La violence me calme, me rassure. Oui, je suis convaincue que je peux avoir plus mal ce que j'ai déjà mal... Pourtant, vraiment, je le répète, je crève de mal. Tellement que sur mon passage j'en étranglerais plus d'un. J'aimerai hurler. .. Je suis sûre que mon corps est rempli de cris de rage, de peur, de tristesse, de colère. Si rien que crier comme un homme primaire pouvait être seulement un pas de ma guérison. Mais allez, courage, t'as pas fini ma belle. Depuis 3 ans je travaille d'arrache pied. Je jure que je m'applique. Que je prend sur moi. Que je fais des efforts surhumains pour être un minimum la copine qu'il devrait avoir, la fille que je n'ai pas été auprès de mes parents, la lycéenne a peu près normale. Je sais les progrès que j'ai fait... Seulement, j'avais pas encore vu la liste de tous les autres qui me restent à faire. Cette putain de liste totalement imposante, qui rien qu'à la lecture des 5 premiers points vous fait regretter de ne pas avoir eu le temps de vous suicider pour de vrai. Là encore... c'est une phrase bien forte, histoire qu'on comprenne... Mais ça va. C'est pas la mort. Y a pas qu'à moi qu'ça arrive ce merdier de vie. Au final, y aurait pu y avoir pire. J'aurai pu me faire violer. Avoir un oeil crevé par son couteau. Ou qu'le choc m'ai rendu muette. J'aurai pu être défigurée, en asile, j'aurai pu être totalement traumatisée au point de ne jamais plus avoir une vie à peu près normale... Non vraiment, j'suis bien lotie. Névrosée mais chanceuse, c'est ce qu'il faut se dire... Puis on va mettre ça sur le coup d'la minorité, d'la jeunesse. Croyons y, à 18 ans, le droit de vote m'apportera tout ce qui manque à ma vie pour être heureuse. En étant capable d'apporter une voix au président, je serai évidemment capable de débaler tout ce que j'ai sur le coeur et qui me tue à petit feu... C'est vrai ! Au final, je me reconnais tellement dans cette putain de France de merde ou tellement de cons sont en vie. Mais ça va. Zen. Ca sert à rien de s'énerver... L'énervement n'a jamais fait avancer les choses. Y a qu'à voir comment finissent les disputes. Combien y en aura-t-il encore? Combien de fois encore je vais partir en me disant que vraiment, faudrait que j'apprennes à me taire, parce qu'au final, ce qu'il aura penser comprendre de moi ne sera pas ce que je ressens? Raisonnement totalement stupide vu déjà le peu que je dis d'important... Oui, combien de fois, à cause de cette idée, arrêterais-je encore de parler de ce que j'ai sur le cœur? Jusqu'à quand je vais tenir le coup? J'ai peur... Vraiment... CA NE VA PAS ! ET MON COEUR ET MA TÊTE CRIENT A L'AIDE!!
Publicité
Et Vice Versa...
Publicité
Publicité